Tu vis avec un TDAH sans le savoir ? Bienvenue dans la réalité des femmes adultes TDAH

Tu oublies un rendez-vous, tu arrive en retard, tu interromps sans le vouloir, tu lances mille projets et tu n'en finis aucun.

Tu te sens débordée, éparpillée, coupable, fatiguée… et souvent incomprise.

Et si tu vivais avec un TDAH sans le savoir ?

Tu n'es pas seule. Et non, tu n'es pas « juste désorganisée ».

Tu as peut-être un TDAH… sans avoir jamais été séparé

Pendant longtemps, le TDAH a été considéré comme un trouble de petits garçons hyperactifs .

Alors forcément, si tu étais une fille « dans la lune », timide, rêveuse, sensible… personne ne t'a rien dit. On t'a peut-être même trouvé mignonne.

Mais aujourd'hui, tu es adulte. Et tu luttes :

• avec ta charge mentale,

• ton quotidien qui déborde,

• tes pensées qui partent dans tous les sens,

• tes émotions qui explosent,

• et ce sentiment de ne jamais faire assez bien.

Tu n'inventes rien.

Ce que tu vis a un nom : le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité.

Les signes du TDAH chez toi (même si tu fais semblant de « gérer »)

Peut-être qu'à l'extérieur, tout le monde te trouve « fonctionnelle » et même ultraaaa performante.

Mais à l'intérieur… c'est le feu.

Voici quelques signes que vous vis peut-être avec un TDAH adulte :

• Tu as du mal à t'organiser, à prioriser, à terminer ce que tu commences

• Tu fais souvent les choses à la dernière minute, sous stress

• Vous ressentez une fatigue émotionnelle constante

• Tu oublies des détails importants, tu tarifs des infos

• Tu es ultra sensé, tu prends tout à cœur

• Tu alternes entre excitation, culpabilité et découragement

• Tu as du mal à gérer le bruit, les imprévus, les multiples sollicitations

• Tu es exigeante envers toi-même et tu n'as jamais l'impression d'y arriver

Et pourtant, tu continues.

Parce que tu crois que c'est normal d'être « comme ça ».

Spoiler : non, ce n'est pas « normal ».

C'est juste invisible . Mais bien réel.

Pourquoi tu es épuisée (et que ce n'est pas de la paresse)

Tu te sens peut-être nulle parfois. Paresseuse. Bordélique.

Mais ce n'est pas ça du tout.

Ton cerveau ne fonctionne pas comme celui des autres.

Tu dois penser à tout, tout le temps , avec une mémoire de travail qui fatigue vite, une sensibilité aux stimulations, et une organisation interne en vrac.

Tu vis chaque journée comme un combat invisible :

• te levier sans oublier 3 choses,

• penser aux papiers, aux mails, aux goûters,

• répondre aux messages sans oublier,

• t'occuper des enfants, du ménage, de toi…

• et garde le sourire.

Mais en vrai, tu t'écroules.

Et si ton TDAH s'était réveillé avec la maternité ?

C'est souvent à ce moment-là que tout explose : quand tu deviens mère.

La surcharge, les nuits courtes, les stimulations, le manque de repos mental…

Tout ça agit comme un amplificateur.

Tu veux être une maman douce, patiente, organisée.

Mais ton cerveau part dans tous les sens. Et parfois, tu pleures. Tu pleures. Tu te sens horrible.

Et tu culpabilises.

Beaucoup.

Trop.

Mais encore une fois : ce n'est pas toi le problème. C'est ton cerveau qui est en surchauffe.

Tu entends des remarques qui te bénissent, même quand elles semblent gentilles

"T'as toujours été un peu tête en l'air !"

«Tu devrais t'organiser, ça te soulagerait.»

« T'as pas l'air TDAH, t'es calme… »

« Tu finis jamais ce que tu commences !

Ces phrases, tu les entends. Tu les résens. Et parfois, tu les intègres.

Tu commences à croire que c'est toi le problème.

Mais non.

Le vrai problème, c'est qu'on ne reconnaît pas ton fonctionnement.

Tu t'adaptes, tu caches, tu fais semblant… et tu t'épuises

Depuis des années, tu te sur-adaptes.

Tu masques tes oublis avec des listes, tes émotions avec des sourires, ta confusion avec des blagues.

Et tout le monde pense que tu gères.

Mais à l'intérieur, c'est un combat constant.

Et à force de lutter contre ton propre cerveau, tu finis par t'effondrer.

Tu te reconnais dans tout ça ? Voici ce que tu peux faire

Avant tout : respirer. Tu n'es pas seule. Et tu n'es pas folle.

De plus en plus de femmes découvrent qu'elles sont TDAH après 30, 40 ou même 50 ans .

Et pour beaucoup, c'est un vrai soulagement.

Voici par où commencer :

• Prend rendez-vous avec un psy spécialisé en TDAH adulte

• Envisager un bilan neuropsychologique si vous voulez poser un diagnostic

• Lis, écoute des témoignages, rejoint les groupes bienveillants

• Notez ce que vous ressentez au quotidien, pour faire le lien avec les symptômes

• Et surtout, arrête de te juger (oui je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire 🫣)

Retiens que : tu n'as pas besoin de mériter ta légitimité. Tu n'as pas besoin d'être en ruine pour être pris au sérieux.

Les outils qui peuvent t'aider à t'alléger (vraiment)

Tu ne changeras pas ton cerveau.

Mais tu peux l'accompagner autrement.

Voici quelques idées qui travaillent chez beaucoup de femmes TDAH (y compris moi) :

• Un visuel simplifié (Notre kit ici)

• Un minuteur visuel (mon p'tit chouchou)  
  
  

• Un carnet «cerveau en vrac» pour vider ta tête sans pression

• Une routine de fin de journée pour relâcher la pression (perso je m'impose d'aller dans mon jardin et de jouer au piano 10 minutes par jour) 

• Un espace sans bruit, sans écran, sans attente, juste pour toi

Et surtout…

De la douceur. De la patience. De la compassion pour toi-même.

Non, tu n'es pas cassée. Tu es juste câblé autrement.

Tu as peut-être passé des années à douter, à lutter, à t'épuiser.

Mais maintenant, tu sais.

Et ça change tout .

Tu peux enfin mettre des mots, chercher de l'aide, trouver des outils.

Et même, petit à petit, te réconcilier avec ton fonctionnement.

Parce que ce que tu vis mérite d'être reconnu.

Parce que tu mérites de respirer.

Et parce que tu n'as pas à rester seule dans tout ça.

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